Les élections politiques arrivent en théorie la même année que les élections professionnelles. Il est temps de tirer un bilan de l’action politique pour les agents.

Pour la CFTC, le dialogue social est en net recul depuis 2020 puisque la Métropole a décidé d’enlever des compétences aux CAP, réduit les champs de discussions en CST ex CT, en F3SCT (ex CHSCT).
Nous avons l’impression d’être en permanence en travaux dirigés et empêchés de vous voir vous, les agents.
Beaucoup de dossiers passent en force sans tenir compte des propositions et/ou des alertes. La santé des agents s’en ressent. Dès qu’un dossier financier intéressant se présente, l’employeur récupère l’argent qu’il donne par le système dit de convergence.
Il a fallu 2 ans pour rencontrer le président de la Métropole. C’est long ! La DGS ne siège quasiment pas en instance et ne sait donc pas ce qui se passe dans les services. Le « garçon » élu président non plus. Il refuse aussi. Quel mépris !
Pour les agents, après beaucoup d’économies sur leur dos (jusqu’à 60 millions par an) et plusieurs intersyndicales, nous avons obtenus des évolutions de régime indemnitaires pour ceux oubliés de 2019, une fausse prime de fin d’année en 3 tranches d’ici 2026, l’amélioration de carrières spécifiques, le doublement de la prime d’intéressement collectif pour 2026. Mais tout cela peut s’arrêter quand la Métropole le veut et sans discussion possible !
Pour autant, suite à une erreur de l’exécutif en 2024, les crédits de fonctionnements sont mis au régime sec. Le résultat a été un arrêt des recrutements provoquant des dysfonctionnements dans les services y compris en 2025.
Après un mouvement social important en mars 2025, nous avons obtenu le dégel mais nous attendons encore les réunions bilans et les négociations sur les priorisations d’embauche.
Enfin, les outils sociaux historiques des agents ont été attaqués depuis 2020 (la Gourguillonaise, Lyon Sport Métropole).
A la place de ces outils historiques et ouverts à tous, la Métropole a mis en place un système d’actions sportives réservées à un public limité. Maintenant, c’est au tour du COS menacé par les élus de fermeture avant Noël 2024. Le résultat est un budget forfaitisé qui n’est plus basé sur la masse salariale. Va-t-on le tuer avant 2026 ?
