Retraites: « Pour négocier, il faut être deux. Nous, on a fait le job. Le patronat, non »

Pascale, après 4 mois de concertations, cette négociation sur les retraites se termine par une absence d’accord. Quel est votre sentiment général et celui de la CFTC, à la sortie de ce cycle de concertations ?

On en arrive à l’un des sujets phares de cette négociation sur les retraites : mieux prendre en compte la pénibilité, afin que les travailleurs les plus exposés puissent partir en retraite anticipée.

L’autre pilier thématique de cette négociation, c’était la retraite des femmes, plus spécifiquement des mères de famille. Pouvez-vous nous expliquer ce qui était précisément en jeu ici ?

Cette mesure n’a donc pas eu l’aval du patronat.

De plus, les organisations patronales ont souhaité, à l’avenir, prendre en compte d’autres facteurs comme l’évolution de l’espérance de vie et le niveau des pensions pour la fixation des règles du départ en retraites. Tout cela n’était pas acceptable. Ça ressemblait davantage à une régression qu’à une progression pour les salariés concernés.

Pour améliorer le niveau de pensions des femmes, les syndicats et le patronat s’étaient toutefois mis d’accord pour revoir le mode de calcul de la retraite des mères de famille.

De quelles mesures s’agit-il ?

François Bayrou avait donné comme mission aux partenaires sociaux de dégager des solutions, pour que le système de retraite soit à l’équilibre à l’horizon 2030. Cet objectif était-il seulement réalisable ?

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